Friday, December 4, 2009

Wing Masters No.36


On parle du Spitfire comme du plus élégant assemblage de tôle de l'histoire de l'aéronautique. Le Crusader est sans doute, lui, le plus viril. En 1964, juste avant que les F-8 de TUS Navy ne commencent à tailler des coupes sombres dans les rangs de l'aviation du Nord-vietnam, l'aéronautique française se dota du plus performant chasseur embarqué de l'époque. Jusqu'en 1999, les « Crouze » français baladèrent leurs panaches de fumée noire sur toutes les mers du monde. Prévu pour une mise à la retraite au début des années quatre-vingt, le F-8 continua à voler vingt ans de plus, au grand désespoir de ses pilotes qui rêvaient de F-18 ou de Rafale, mais à la joie immense des passionnés. Jean-Marie Gall a été pilote de Crusader et lui a consacré l'essentiel de sa carrière de marin. Passionné par cette machine inoubliable, il publia en 1997 la première édition de ce livre, bien vite épuisée. Si cette nouvelle mouture est impressionnante avec sa centaine de pages supplémentaires et ses 200 photos rajoutées, elle l'est également — et surtout peut-être — parce que Jean-Marie nous donne l'occasion d'assouvir un fantasme, devenir pilote de « Crouze » ! Étonnant non? Il s'est attaché, avec un talent remarquable, à nous décrire le plus honnêtement possible le métier de pilote de chasse embarqué, le métier de dompteur de « MiGMaster ». Les petits événements de la carrière fort longue du F-8 sous la « cocarde à hameçon », les drames, inévitables de ce métier, le vocabulaire, les procédures, les anecdotes parfois hilarantes, tout y est, et pour vous rendre un peu plus intime des « Lascars », comme si vous aviez passé quelques années à Landi-visiau.

Sky Model No.31


Così nacquero negli Stati Uniti e nell'Unione Sovietica gli intercettori, relativamente piccoli e leggeri, F-104 e Mig-21, frutti di filosofie progettuali opposte: il primo caratterizzato da soluzioni tecniche raffinatissime, il secondo dalla massima semplificazione al fine di ottenere un rapporto spinta/peso senza uguali. Senza però dimenticare il francese Mirage, che diede tanto filo da torcere alla stirpe del 21, sia nei cieli arabo-israeliani, sia in quelli africani, sia... a terra, nei mercato mondiale delle armi da guerra. Uno dei prototipi venne mostrato alla parata aerea di Tushino, nei pressi di Mosca, il 24 giugno 1956: dotato del nuovo motore RD-11, raggiunse i 2100 km/h, i 18000 metri di tangenza, impiegando 3'4" per salire a 15000 metri, il tutto con un'autonomia di 1400 km. La stirpe era nata. La migliore dimostrazione della felice impostazione del progetto, perfettamente corrispondente alle specifiche, fu l'alto potenziale di sviluppo, che si manifestò sin dall'inizio. La potenza relativamente scarsa aveva inizialmente impedito l'installazione di apparati di ricerca, limitando la possibilità d'impiego del velivolo sovietico alla caccia diurna con tempo limpido, presto gli si assicurò una pur limitata capacità di operare di notte o in condizioni metereologiche avverse.