Début 1942, la Crimée inquiète le haut-commandement allemand. Cette presqu'île contrôle, grâce au port de Sébastopol, une grande partie de la Mer Noire et constitue, selon Hitler une base pour une offensive aérienne soviétique contre les puits de pétrole roumains, a l'instar des quelques attaques menées en juin l941. Or, fin décembre, l'assaut de la 11.Armee de Manstein contre Sébastopol s interrompt quand l'Armée Rouge débarque en force sur la péniasule de Kertch puis à Feodosia.au sudest de la Crimée. Les rares réserves germano-roumaines jugulent difficilement la crise initiale. mais Manstein doit tenir compte de cette nouvelle menace. Car le « Front de Crimée » se renforce, près de 100 000 hommes passant depuis le Caucase dans la péninsule de Kertch grâce à la mer gelée ! Il empêche dorénavant la 11.Armee de se concentrer contre Sébastopol. A la fin de l'hiver, aucun des deux camps n'a pris le dessus même si Féodosia est reconquise. Les combats se concentrent autour de l'isthme de Parpatch ou Manstein caresse un temps l'idée de détruire le Front de Crimée.
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