Le niveau de détail est convenable, et les connaisseurs apprécieront au passage les baies de train cloisonnées et profondes, les pneus réussis et la jambe avant, en deux pièces, permettant à la roulette de tourner. Le seul revers de la médaille réside dans la gravure en relief ne restituant pas l'exceptionnelle finition des avions Dassault, et qu'il faudra reprendre en creux. Cette opération facile pour les parties planes comme les ailes, est un peu plus compliquée s'agissant des nombreux panneaux du fuselage, le plastique assez tendre tolère cependant bien cette opération en empêchant notamment tout dérapage incontrôlé. À propos de la documentation nous nous sommes essentiellement appuyés sur le Lock On n° 2 consacré au Mirage V pour les détails, et sur l'incontournable et monumentale monographie sur les Mirage IIIC français éditée chez DTU, pour une connaissance approfondie de la machine. Les plus anciens se souviendront également avec une certaine émotion des articles de Jean Bodson publiés dans les magazines Air Fan n° 50, et Air Action n° 6.