Le 28 mai, alors que les évacuations alliées ont déjà commencé, le 1. Panzerdivision attaque vers Dunkerque, son avant-garde parvenant à seulement sept kilomètres des faubourgs de la ville. La défense du camp retranché est relativement bien organisée et de nombreux matériels interviennent ; ainsi, une automitrailleuse Panhard, sans doute en reconnaissance dans le secteur, a dû affronter l'avance ennemie. Le véhicule, rapidement submergé, a été abandonné sur le bas côté, mais la résistance reste vivace. Un Panzer II Ausf.c vient couvrir les fantassins en difficulté. L'assaut final doit commencer le 30 mai. La réduction de la poche de Dunkerque coûtera très cher aux Alliés: si les Britanniques parviennent à sauver le maximum de leurs troupes, ils devront abandonner tout leur matériel lourd autour de la zone de réembarquement. Sur les 338 682 hommes évacués des plages, le nombre de soldats français reste tout à fait honorable: 123 095 soldats, contrairement aux idées reçues qui laissaient penser que les marins britanniques refusaient de prendre des Français à leur bord. Mais tous les soldats français n'étaient pas coinçés autour de Dunkerque, et la plupart de ceux qui seront faits prisonniers ailleurs passeront les quatre ou cinq années suivantes dans les Stalags allemands...
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